Comme il fallait s'y attendre...


Mise à jour : 7 septembre 2020

Rédaction : Prune



FRANCE 3 Auvergne vient nous filmer

BAS LES MASQUES à Bourbon l'Archambault



samedi 5 septembre 2020

Comme il fallait s'y attendre...



 "- On vient de Clermont. On est venu pour vous", nous dit Charline Collet de France 3 Auvergne, accompagnée d'un cameraman.

Tiens, c'est gentil, ça!

Bon, de prises de vues en interview, ça se passe, sous l'oeil de quelques gendarmes bien équipés (fusils mitrailleurs et panier à salade, nous a-t-on assuré, mais planqués dans les coulisses...



L'heure des nouvelles arrive.

Bref instant de gloire, nous ouvrons l'édition du soir:

"On les appelle les anti-masques"... 

Ah bon? Première nouvelle! Qui ça "on"?

"Un temps contenus sur les réseaux sociaux, voilà les anti-masques dans la rue." 

"Contenus"...

Contention?

Camisole?

De la petite vermine de "réseaux sociaux", quelques marginaux, quelques vieux gâteux, tout juste bons pour l'HP, c'est ça le message???

(Entre parenthèse, le couple contradicteur présenté comme "les habitants" n'est pas de première jeunesse non plus... Et manifestement pas davantage de Bourbon... Mais ils ont l'air plus obéissant, et plus sujet à la peur du virus. Et c'est bien, ça).



Allez, c'était sans surprise: limite complotistes (non, ils l'ont pas dit, c'est déjà ça...), limite irresponsables... 

Le discrédit de la légitime contestation par la ridiculisation, la psychiatrisation, la criminalisation de la dissidence...

Déni de la réalité et ridiculisation du pur et simple bon sens... 

Encore et encore...

En regard de ce petit groupe informé et vigilant, documenté... Un couple de personnes âgées (manifestement des curistes de passage, même pas des habitants de Bourbon) bien dressé, sans argument autre que les arguments émotionnels bien appris (à la télé) qu'ils répètent hélas comme des perroquets.

Voilà qui rappelle "Le meilleur des mondes" où la programmation linguistique est arrivée à son paroxysme.

"On les appelle les anti-masques"... 

Qui ça "on"?






------------- France 3 -------------

Journal régional du soir

édition du 5 septembre 2020


Attention :

 Mauvaise qualité du son et de l'image (video re-filmée sur ordinateur)

Si quelqu'un connaît le moyen de télécharger depuis le site de france3,

("appli" requise), merci de nous faire parvenir la video originale!




https://www.youtube.com/watch?v=o1xLdDSPnnU&feature=youtu.be



Transcription du reportage

(notre transcription - transcription exhaustive)


(Marie Morin, présentatrice du JT):

"Un temps contenus sur les réseaux sociaux, voilà les anti-masque dans la rue. A Bourbon-l'Archambault dans l'Allier, une trentaine de personnes a manifesté contre l'obligation du port du masque, même  quand il s'agit de se protéger les uns les autres d'un virus encore mal connu."



(Début du reportage, avec une chanson):


"On s'fout de not'gueule, à tout le moins

Qui donc se moque des humains?

Nous on est sage pendant qu'on se fout de not'gueule, 

Not'gueule, regarde: on n'a même plus de visage!"


Le ton est donné.

Depuis que le port du masque est obligatoire au marché de la petite ville,

des opposants se rassemblent tous les samedis avec chacun leurs arguments, leurs théories.



«On est avec quelque chose qui nous empêche vraiment de... On respire notre propre air que l’on expulse, qui est vicié. C’est complètement aberrant». 



Un autre ajoute : « Je pense que le virus n’existe pas. C’est juste mon avis à moi ».



Une manifestante précise : « La meilleure façon de régenter un peuple, c'est de lui amener la peur. Il n’y a pas de meilleur moment pour le faire que de créer une pandémie artificielle. On est en plein dedans.  C’est mon opinion ».


Des avis, des courants différents.

Mais ce qui les unit, c'est la défense d'une liberté qu'ils estiment perdue.


(Judith-Prune, présentée à tort comme "l'organisatrice du mouvement")

"Nous sommes jusqu'à présent un rassemblement de citoyens et avant tout de personnes humaines,  voilà, qui tenons à manifester... pas à manifester, ce n'est ps ça, à nous réunir pour dire:  où sont nos libertés?

Et mon message est le suivant: Souviens-toi que tu es libre tant que tu l'es encore."



Un message qui ne passe pas auprès de tout le monde. 

(Une personne présentée comme une habitante):

« J’espère pour eux qu’ils n’auront personne dans leur famille ou dans leurs très proches  qui soit malade ou qui attrape cette merde ».

(le mari de la précédente):

« Le masque, il faut mettre, ne serait-ce que pour le respect de la personne qui est en face de vous. Je ne me protège pas moi, avec le masque, je protège plutôt les autres ». 

Le petit groupe souhaite former un collectif pour rassembler davantage, collectif qui se mobilisera jusqu’à ce que l’obligation de porter un masque soit abolie."



Précisions de la rédaction


Nous ne sommes pas "anti".

Nous ne sommes pas des manifestants. Nous sommes des personnes humaines responsable, informées, éduquées, ayant pour la plupart un niveau d'études qui nous permet de lire les textes de loi, les articles scientifiques et d'avoir une analyse pertinente de la situation. Parmi nous il y des personnes de différents horizons et formations, avec une pratique, une expérience, des connaissances réelles. Inutile de nous présenter comme une bande de marginaux fantasques, nous ne sommes pas des idiots.

Judith-Prune n'est pas l'organisatrice du rassemblement, juste sa coordinatrice principale, il s'agit d'une initiative collégiale.

Ah bon, on souhaite former un collectif? C'est bien, les infos, on apprend des trucs... Bref

L'habitante citée ("des habitants sceptiques") à la fin n'est pas connue de nous, nous supposons qu'il s'agit d'un couple de curistes et non d'habitants de Bourbons.



Pour la petite histoire, sachez que ce sont les premières personnes vers lesquelles la reporter s'est dirigée, bien avant de venir nous voir. Marrant non?

De plus dans la transcription du site de France 3, leur interview est donnée en "conclusion", le mot de la fin, en somme, pour nous rappeler qui a la parole, avec de pauvres arguments appris à force de rabâchage bien-pensant et désinformé... 

Allez, on vous le dit: ce n'est que lorsque l'un de nous lui a demandé si elle n'allait pas nous interroger nous qu'elle a répondu qu'ils étaient "venus de Clermont pour nous".  Pour nous... stigmatiser? Pas "pour nous" dans le sens "avec nous", manifestement.



L'extrait de la chanson qui ouvre le reportage est savamment choisi (!), lui aussi: le passage avec un peu de vulgarité "on se fout de not'gueule", la gouaille de chanteur des rues à la française, à la Renaud, en somme.

Mais pour un public de retraités effrayés, de personnes assez réceptives aux injonctions de l'autorité, pas franchement le mieux pour "donner le ton", selon l'expression employée...



------------- France 3 -------------

Page web "Allier"

édition du 5 septembre 2020

Allier : un rassemblement contre le port du masque

A Bourbon-l'Archambault dans l'Allier, moins de 30 habitants sur 2 550, disent non au port du masque obligatoire. Le mouvement a été lancé fin août, il est pacifique. Samedi 5 septembre, encore une trentaine de personnes se sont rassemblées devant l'Hôtel de ville



Transcription du reportage

(site de france 3)


A Bourbon-l'Archambault dans l'Allier, une trentaine de manifestants se sont rassemblés samedi 5 septembre. Ils veulent protester contre l’obligation du port du masque au marché de la commune. Un manifestant affirme : « On est avec quelque chose qui nous empêche vraiment. On respire notre propre air que l’on expulse, qui est vicié. C’est complètement aberrant ». Un autre ajoute : « Je pense que le virus n’existe pas. C’est juste mon avis à moi ». Une manifestante précise : «La meilleure façon de régenter un peuple est de lui amener la peur. Il n’y a pas de meilleur moment que de créer une pandémie artificielle. On est en plein dedans. C’est mon opinion ».


Défendre leur liberté

Parmi les manifestants, les avis et les courants sont différents. Mais ce qui les unit c’est la défense d’une liberté qu’ils estiment perdue. Judith Prune Genot, organisatrice du rassemblement, indique : « Nous sommes jusqu’à présent un rassemblement de citoyens et avant tout de personnes humaines. Nous tenons à nous réunir pour dire où sont nos libertés. Mon message est le suivant : souviens-toi que tu es libre tant que tu l’es encore ».


Des habitants sceptiques

Mais ce message ne passe pas auprès de tout le monde. Une habitante souligne : « J’espère pour eux qu’ils n’auront personne dans leur famille ou dans leurs très proches qui soit malade ou qui attrape cette merde ». Un habitant conclut : « Il faut mettre le masque, ne serait-ce que pour le respect de la personne qui est en face de vous. Je ne me protège pas avec le masque, je protège les autres ». Le petit groupe de manifestants souhaite former un collectif pour rassembler davantage. Ils veulent se mobiliser jusqu’à ce que l’obligation de porter un masque soit abolie. 


Source:

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/allier/allier-rassemblement-contre-port-du-masque-1869896.html



Notre mise au point

La culpabilisation, les arguments émotionnels, mais non scientifiques ni étayés, toujours mis en avant pour exiger la soumission sociale: "Il faut  (Il faut...) mettre le masque (...). Je ne me protège pas avec le masque, je protège les autres." Bon petit élève.

Sinon, combien de personnes de votre entourage direct ou indirect, de moins de 75 ans sans pathologie grave ou en phase terminale, connaissez-vous qui sont mortes de "cette merde" de façon avérée, c'est-à-dire sous vos yeux et sans nul doute?

Hein?

Nous nous sommes tous mutuellement posé cette question régulièrement. La réponse, invariable:

- Aucune.




Commentaires


"C'était prévisible" ! Exactement les mots que j'avais ce matin avant de découvrir le compte-rendu !

Les médias m'écoeurent tellement les ficelles sont grosses.

Instinctivement, je n'ai pas eu envie de parler devant les caméras, je savais que le reportage serait monté de façon tendancieuse, que ce serait évidemment "orienté".

C'est pas grave, on continue !

P


C'est décevant mais malheureusement pas très surprenant le travail de ces "journalistes". 

I


Le 1er terme employé par la nana qui présente le journal c'est "les anti-masques"!!!!

Je ne pense pas être anti-masque, j'étais présente pour la sauvegarde de la liberté de  le porter ou non .

Je voudrais savoir si c'est possible de contacter la personne qui nous a questionné et filmé pour lui dire cette différence majeure entre être "anti" et prôner la liberté et qu'il devrait y avoir rectification.

J











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